Les turboreacteurs
À l'origine, ces propergols étant embarqués, ils se déplacent à la même vitesse que la fusée. Par conséquent, les gaz, que ces propergols produisent en réagissant, "débutent leur éxistence" à cette même vitesse.
Leur vitesse d'origine PAR RAPPORT à la fusée est donc nulle, ensuite ils accélèrent et s'éjectent à grande vitesse PAR RAPPORT à la fusée.
Dans un turboréacteur, l'air entrant est déja animé d'une certaine vitesse, par rapport à l'avion (la vitesse de vol), sauf si l'avion est au sol, à l'arrêt, bien sûr.
Si, pour une fusée, la poussée est calculée d'après la vitesse d'éjection, pour un turboréacteur, elle sera calculée d'après la DIFFERENCE entre la vitesse d'entrée et la vitesse de sortie.
En fait, un turboréacteur est un dispositif qui "prend" de l'air devant lui, et le rejette derrière après l'avoir accéléré, réchauffé, et en avoir un peu augmenté la masse (en y ayant rajouté la masse du kérozène à bruler).
Comme on l'a déja dit au sujet de l'hélice, on est moins proche du patineur lanceur de ballon que du rameur.
Le turboréacteur:
Un turboréacteur est constitué (dans sa première partie) d'une entrée d'air, immédiatement suivie d'un compresseur.
[pic]
Le compresseur est constitué d'une succession de sortes d'hélices multipales refoulant et comprimant l'air , par étape, étage après étage.
Entre chaque série de "pales" (on dit plutôt aubes ou ailettes), il y a un espace libre (visible sur le dessin ci-dessous)
Lorsque le moteur est "refermé" cet espace libre est occupé par d'autre aubes, fixes, cette fois, qui sont solidaires de la "carcasse" du moteur, et qui servent à canaliser l'air entre deux étages, pour l'orienter de manière optimium sur les aubes de l'étage suivant.
Les aubes mobiles forment le rotor du compresseur, les aubes fixes, le stator.