Diderot, dans son Supplément au voyage de bougainville, qualifie les hommes civilisés de " méchants " (l.8). Il utilise un champ lexical fort pour souligner cette cruauté avec des verbes comme " enchaîner ", " égorger ", " assujettir ", " se haïr ", " asservir "… Ce champ lexical dénonce l'attitude des Européens envers les Tahitiens et Diderot donne le champ lexical de la violence : " funeste avenir ", " fureurs inconnues ", " folles ", " féroces ", " esclaves " et " teintes de sang ". Les mots sont appuyés grâce à des énumérations et répétitions. L'auteur utilise également le passé composé qui renforce le caractère nocif des Européens. Grâce aux champs lexicaux de la violence et de la guerre, Diderot dresse ainsi un portrait réaliste du comportement des Européens face aux Tahitiens. L'injustice dont font preuve les Européens sont marquées ici par l'envie de posséder . De plus, les Européens font preuve de mépris " sommes-nous digne de mépris ". On a aussi l'émergence de besoins nouveaux Cette injustice se traduit par l'application de la loi du plus fort dès l'arrivée des occidentaux " ce pays est à nous !" . Le vieillard s'indigne d'un tel comportement de la part des occidentaux " ce pays est à toi ?" qui est une question réthorique et montre l'indignation l'indignation du taitien. De plus " tu es venu, nous sommes nous jetés sur ta personne?", montre également sa colère. Diderot nous montre que le pouvoir et la propriété entraînent l'injustice et la jalousie : " je ne sais quelle… " , par cette phrase il met en avant la haine entre les membres de la société : " allument des fureurs inconnues ", " femmes folles ", " féroces ", " haïr ". cela montre la violence envers les femmes. L'auteur s'oppose ainsi aux lumières de la civilisation que tentent d'imposer les colons et rejette la colonisation que pratiquent ces derniers. Diderot veut montrer dans son texte que les sauvages sont moins violents que les occidentaux qui n'hésite pas à etre violent