les violences urbaines
C’est au début des années 1990 que l’expression « violences urbaines » apparaît dans certains discours policiers sur la délinquance juvénile, sur les émeutes et sur les quartiers populaires et leur population parfois majoritairement « issue de l’immigration ». On appelle violence urbaine un phénomène d’explosion de violences collectives, en banlieue des villes, de la part de populations qui s’estiment défavorisées ou humiliées par les institutions.
a) Les causes de ces violences
Ces violences sont dues à plusieurs critères. Selon un sondage pour le journal Atlantico réalisé en 2013, 46% des français estiment que le trafic de drogue et la présence de bandes organisées dans les banlieues sont à l’origine de ces violences. Cependant, beaucoup de causes peuvent être à l’origine de ces violences. Parmi ces causes nous retrouvons le chômage, qui lui même découle de l’échec scolaire, les différents trafics (drogues, objets volés, armes…), l’absence de mobilité géographique qui comprend le peu de transports publics dans ces zones et l’exiguïté des logements qui pousse les jeunes à s’approprier les halls, les jardins publics, les cages d’escaliers… Il y a notamment l’absence d’influence politique qui contraint le recours à la violence à ceux qui veulent se faire entendre. Il est vrai que toutes les causes des violences urbaines sont liées entre elles, comment parler de gangs sans parler de squat, de trafic de drogue ou de règlement de compte ?
b) Les dégâts qu’entrainent ces violences Toutes ces causes entraînent des violences plus ou moins graves, mais en effet, les faits sont là. En prenant l’exemple des émeutes de 2005, nous allons observer plus précisément ce que sont les violences urbaines. Le 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, un riverain signale une tentative de vol, la brigade anti-criminalité intervient et essaient d’interpeller six jeunes d’origine Nord Africaine. Trois de ces jeunes se réfugient dans un transformateur, un