Les voyages de gulliver analyse critique
- Voyage à Lilliput, où l'on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l'île de Lilliput, dont les habitants sont des nains de six pouces de haut (env. 15 cm) qui passent leur temps à faire la guerre pour des motifs futiles (le côté par lequel doivent être commencés les œufs à la coque), tout comme la France et l'Angleterre ; Swift tend à y démontrer l'inutilité et le ridicule des guerres.
- Voyage au Brobdingnag, dont les habitants sont cette fois des géants, est une critique violente de l'Angleterre et de l'humanité en général-
-Voyage à Laputa, qui jouxte, en miroir, l'ile volante de Lagado. En abusant de la philosophie spéculative, les hommes y perdent tout sens commun. C'est une critique de la philosophie et de la spéculation. Le passage critique également les "brillants" scientifiques qui veulent faire "profiter" (contre son gré s'il le faut) le peuple de leurs brillantes innovations, sans voir que, bien souvent, leurs inventions conduisent les peuples à la ruine.-
- Voyage au pays de Houyhnhnms, pays peuplé de chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse (les Houyhnhnms), mais aussi d'animaux répugnants par leur aspect et leur comportement (nommés Yahoos), qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains. Swift se pose ici la question : quelle est la différence entre un être humain et une bête ? Est-elle réelle ou simplement apparente ? Doit-on avoir honte d'être un homme