Les voyages et la jeunesse
Les jeunes de 11 à 25 ans sont des individus qui appartiennent à leur époque. Débordant d’énergie, d’intérêts multiples et de souhaits divers, ils participent étroitement à l’économie marchande, notamment par des déplacements locaux et/ou internationaux, facilités par les dispositifs et mesures d’aides gouvernementales :
- Passeport mobilité pour les jeunes travailleurs en formation,
- Programme ERASMUS pour les échanges intercommunautaires d’étudiants,
- Cartes Jeunes, Forfaits Jeunes, avec des tarifs préférentiels auprès de la SNCF et des Compagnies aériennes,
- Accueils Collectifs de Mineurs pour les séjours de vacances, séjours linguistiques, séjours culturels, séjours sportifs,…
Il est légitime de se demander en quelle quantité, à quelles conditions et de quelle manière les voyages seraient une modalité du développement intellectuel et spirituel des jeunes.
Il est vrai qu’habituellement, un voyage bien organisé motive toujours ces derniers.
Cependant, la fréquence, les conditions posées (consignes, règles, interdictions,…) et le déroulement des séjours mis en œuvre, peuvent être un frein, et c’est souvent quand les jeunes ont un sentiment extrême de liberté, qu’ils prennent davantage plaisir à découvrir, d’où l’épanouissement et l’enrichissement intellectuels, spirituels et cognitifs qui en découlent.
Un voyage bien organisé, qu’il s’agisse de classes vertes, de classes découvertes avec l’école, de séjours de vacances (cf : Protection des mineurs, Art.R227-5 à R227-10 du Code de l’action sociale et des familles), ou de voyages familiaux, est pour les jeunes un moyen de grandir.
Ces activités programmées, élaborées en concertation avec des professeurs, des directeurs et animateurs d’Accueils collectifs de mineurs, globalement avec des adultes référents mais aussi avec