Un homme et son péché
Groupe 08
Un homme et son péché
Dans les années trente, les conditions économiques étaient difficiles, les gens, habitués aux exagérations des années folles, se sont butés à la crise économique du fameux jeudi noir. Ils n’eurent pas le choix de développer leur sens de l’économie pour s’en sortir. C’est dans ces conditions ardues que Claude-Henri Grignon publia Un homme et son péché en 1933. Le récit d’un homme avare et des misères qu’il inflige à sa femme dans le but de conserver son argent dans des ses poches. L’excessivité des personnages est nettement perceptible par plusieurs points. La femme du gratte cenne est une femme modeste et normale sous un certain angle, cependant, elle est excessive dans son travail et ses tâches ménagères. Séraphin, son mari, tant qu’à lui, est un homme excessif tant envers son argent qu’envers sa femme.
L’excessivité des personnages est fortement marquée chez Séraphin. Un homme qui refuse de voir une seule cenne de sa fortune laborieusement gagnée se faire dépenser sans une excellente raison. En effet, sa femme de vingt ans sa cadette, désirerait des enfants. L’homme, lui, s’y refuse catégoriquement en pensent immédiatement aux frais encourus : « Tu sais ma fille, que des enfants, ça finit par coûter cher. (l. 40)» Par là, Séraphin pense a ses poches de façon excessive, et ce, à tel point, qu’il refuse d’imaginer l’éventualité d’avoir des enfants, de les nourrir, de les habiller et de les éduquer. Également, Séraphin fait preuve d’excès envers sa femme puisqu’il refuse de la gâter pour éviter qu’elle lui en demande trop. Effectivement, il veux s’épargner à tout prix que sa femme l’incite a dépenser :
Il se rendit compte avec une précision d’usurier que s’il se laissait aller à la passion de la chair, la petite Donalda Laloge finirait par lui coûter les yeux de la tête et lui mangerais jusqu’à la dernière terre du rang. (l. 27-29)
Par cette citation, l’excès du personnage est triplement