Les voies maritimes pour le commerce mondial
Shanghai est le premier port de conteneurs au monde et peut désormais traiter 850 millions de tonnes de marchandises par an, suite à l’agrandissement de sa capacité par la construction du port de Yangshan. Ainsi, au travers de l’histoire, les premières voies maritimes d’exploration puis d’échanges commerciaux sont devenues « l’épine dorsale de la mondialisation » (L. 9) avec ses différentes routes maritimes, points de passage stratégiques, flottes de porte-conteneurs de plus en plus gigantesques (économie d’échelle), et façades maritimes pour être connecté à cette forme prédominante de transport de marchandises. Au-delà de l’espace marin comme voie de navigation du commerce mondial, les mers et les océans regorgent de nombreuses ressources dont beaucoup restent encore de nos jours que partiellement connues. Antoine Frémont et Anne Frémont-Vanacore les qualifient même de « …afficher plus de contenu…
16). La projection militaire consiste à pouvoir intervenir militairement sur une zone donnée. Nous pouvons prendre l’exemple des États-Unis qui ont un pouvoir de projection international de par leurs bases (exemple : Okinawa au Japon) et leurs flottes inégalables (7 flottes, 11 porte-avions, 14 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins,…). Certains pays ont seulement un pouvoir de projection régional comme la Chine et l’Inde. La Chine met d’ailleurs en place un collier de perles (perles = bases militaires maritimes) que nous aborderons prochainement. Il est à noter que ce pouvoir est également utilisé pour protéger et gérer les routes maritimes (passage stratégique) et les marchandises qui naviguent dessus.Antoine Fremont et Anne Fremont-Vanacore expliquent de la ligne 13 à 17 que ces espaces sont très « convoités par les états » (L. 13) et qu’ils les perçoivent comme des « prolongements de leur territoire » (L. 15). Il faut donc s’y « affirmer » (L. 17). Ils font cependant déjà