L'etat et le monarchie absolue
Partisan d’une monarchie tempérée par les corps intermédiaires (parlements, états généraux), les parlements se rebellent à Paris et en province. -Ce mouvement de contestation est relayé par les grands aristocrates qui refusent leur mise à l’écart du pouvoir (Fronde des Princes, 1650-1653). S’ensuit une guerre civile. En raison de ses divisions, le mouvement de contestation échoue. => L’échec de la Fronde aboutit au renforcement de l’absolutisme qu’elle a combattu. b. La critique de l’État absolu L’exercice du pouvoir absolu suscite aussi des critiques. La plus célèbre est celle formulée par Fénelon (précepteur du petit-fils de Louis XIV), dans sa Lettre à …afficher plus de contenu…
Un réquisitoire contre l’Etat absoluL’abbé Fénelon, précepteur du Dauphin, adresse une lettre anonyme à Louis XIV. Le roi n’a jamais reçu la missive.Depuis environ trente ans, vos principaux ministres ont ébranlé et renversé toutes les anciennes maximes de l’Etat, pour faire monter jusqu’à son comble votre autorité, qui était devenue la leur parce qu’elle était dans leurs mains. On n’a plus parlé de l’Etat ni des règles ; on n’a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l’infini. On vous a élevé jusqu’au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c’est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, afin d’introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.Il est vrai que vous avez été en apparence