lettre 28
1. Regard de Rica en tant que étranger
• « Je vis hier une chose assez singulière, quoiqu’elle se passe tous les jours à Paris » (Page 100)
• Événement inconnu pour Rica mais quotidien dans la vie parisienne
2. Perception de la société française Rica croit que les gens font partie de la scène du théâtre : • « Tout le peuple (…) va jouer une espèce de scène que j’ai entendu appeler comédie » (Page 100)
• « On voit (…) des hommes et des femmes qui jouent ensemble des scènes muettes, à peu près comme celles qui sont en usage en notre Perse » (Page 101)
• « toutes les passions sont peintes sur les visages et exprimées avec un éloquence qui, pour être muette, n’est que plus vive»
3. Critique de la société française par l’auteur
• Évidence du mépris entre riches et pauvres : « Il y a en bas une troupe de gens debout, qui se moquent de ceux qui sont en haut sur le théâtre, et ces derniers rirent à leur tour de ceux qui sont en bas » (Page 101)
• Les riches sont assis en haut dans les loges alors que les pauvres sont debout en bas
• « On se rend dans de salles où l’on joue une comédie particulière : on commence par des révérences : on continue par des embrassades (…) Il semble que le lieu inspire de la tendresse » (Page 101) 4. Critique des mœurs par l’auteur
• Le théâtre comme espace de rencontre pour les amants : « Mais ceux qui prennent le plus de peine sont quelques gens qu’on prend pour cet effet dans un âge peu avancé, pour soutenir la fatigue. Ils sont obligés d’être partout : ils passent par des endroits qu’eux seuls connaissent, montent avec une adresse surprenante d’étage en étage ; ils sont en haut, en bas, dans toutes les loges ; ils plongent, pour ainsi dire ; on les perd, ils reparaissent ; souvent ils quittent le lieu de la scène et vont jouer dans un autre » (Page 102)