Lettre à Ménécée Spinoza
Pour m’en libérer, Epicure propose un double travail : sur les causes de ces craintes (l’ignorance, qui favorise l’imagination qu’un mal peut nous arriver). On ne remédie à ces causes que par la connaissance scientifique. Et une fois ces causes anéanties, sur leur mise en pratique : il faut comprendre le lien entre l’ignorance d’un événement et mon comportement, grâce à une réflexion personnelle, pour pouvoir corriger ces comportements volontairement.
Des dieux : il ne faut pas en avoir d’opinions fausses de façon à ne pas les craindre
a) Il faut rompre avec la religion populaire et savante des platoniciens, car elles sont la cause essentielle du malheur humain, et reposent sur une fausse piété.
b) Il faut avoir une connaissance exacte de ce que sont les dieux, en se fondant sur la prénotion que chaque homme possède en son fond.
=première condition négative du bonheur
II CONDITIONS NEGATIVES DU BONHEUR : § 123-127