Faut-il chercher le bonheur par-dessus tout?
Parmi tous les êtres humains, ces moyens varient selon la personnalité des individus, selon leurs goûts, leur intelligence, selon leur philosophie.
Chacun d’entre nous se débrouille à sa façon, et vie à sa façon pour obtenir le bonheur. Cependant, si nous vivons pour atteindre le bonheur, une fois atteint, que se passe-t-il ?
La vie aurait-elle un sens sans la poursuite du bonheur ? Nos actions étant des moyens à y parvenir, n’aurait plus de sens si nous l’avions dans nos mains. Notre philosophie, notre intelligence ne serait plus nécessaire si nous avons trouvé ce que nous cherchions. Nous n’aurons plus de fins à poursuivre puisque nous avons atteint la fin ultime. Une vie sans sens, une intelligence inutile, une philosophie vide, des actions sans raisons, voilà la définition au sens figuré d’un mort.
Cette poursuite du bonheur, mettant à l’œuvre toutes nos facultés, tout notre être, serait donc un piège, un piège qui ne tue pas le corps, mais un piège qui tue l’âme. La seule façon d’éviter se piège est de chercher sans trouver. Cette poursuite, qui, étant infini, ne donnerais pas de fin à notre âme. Une vie achevée est une vie qui a trouvée son bonheur.
C’est pourquoi on se demande si il ne faudrait pas mettre à l’œuvre nos facultés de pensées et de vivre afin d’atteindre d’autres fins, fins moins dangereuses, fins comme la vertu, ou bien l’amour. Des fins qui puissent permettre d’accéder au bonheur quand nous le volons, afin de pouvoir concorder la mort du corps et la mort de l’âme.
La philosophie peut nous permettre de le faire, comme le dit Platon « Philosopher c’est apprendre à mourir ». Faut-il vraiment chercher notre fin éternelle avant tout ? Ou bien, en d’autres mots, faut-il