Lettre à shuller
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Pour commencer, Spinoza propose un exemple fort : une pierre, soit le paroxysme de l’absence de vie, de liberté. Cette pierre reçoit d’une « cause extérieure », par exemple une main qui la lance, une certaine quantité d’énergie potentielle qui va conditionner son mouvement : cette cause extérieure détermine le mouvement de la pierre. De plus, il est assuré que la pierre continuera sa trajectoire une fois lâchée par la main, mais « cette permanence (…) est une contrainte » en l’occurrence une réaction d’inertie. Ce qui nous paraît évident, assumer que la pierre va heurter une vitre violemment car je l’ai lancé dans un accès de colère et non pas parce qu’elle même est violente; je suis persuadé que son mouvement est le