Liberté-existentialisme
Est-ce que notre biologie (nos caractères communs avec les animaux, notre ADN, nos instincts) vient contredire la liberté fondamentale dont l’existentialisme a besoin? Expliquez votre réponse en présentant les éléments pertinents de la philosophie existentielle.
Non, notre biologie ne va pas contredire la liberté fondamentale dont l’existentialisme a besoin.
Avant tout, nous devons éclaircir certains points. La base de la liberté, selon l’existentialisme, c’est en partie une liberté absolue. Cependant, celle-ci ne signifie pas l’absence de limites ou de faire ce qu’on veut, quand on veut et où on veut, mais plutôt une possibilité infinitésimale de faire ses propres choix et d’avoir des projets qui donnent un sens à nos actes. L’existentialisme opte pour une liberté «bornée» par certaines limites précises. Par contre, ces limites ne briment pas nécessairement les libertés fondamentales de l’existentialisme. D’abord, Les limites cognitives, qui s’apparentent à la compréhension de l’être par rapport à toute situation, peuvent limiter l’être si celui-ci possède des lacunes cognitives. Cependant, un être possédant une faible capacité cognitive peut quand même décider librement des choix qu’il veut prendre. Aussi, Les limites sociales, signifiant que la société aura une influence sur nos actes, peuvent également restreindre l’individu étant donné que l’être nécessite majoritairement l’approbation de ses pairs afin de faire ses choix. Il y a les limites psychologiques, qui elles, vont limiter l’individu par les phobies, qui ont une influence sur le comportement de l’individu. Par exemple, une personne ayant la phobie des araignées ne réagira pas de la même façon qu’une personne n’en ayant pas peur si on leur demandait d’en prendre une dans leurs mains. Le dernier caractère est celui dont la question est basée; les limites biologiques. Celles-ci peuvent elles aussi limiter un individu étant donné que le