Liberté
INTRO :
Dans son livre « Carnets du vieil écrivain », écrit en 1974, période ou beaucoup de mouvements littéraires s’imposent, Jean Guehenno affirme que « la lecture est un outil de liberté ».
La lecture désigne l’action, l’habitude de lire seul et des yeux pour son instruction ou son plaisir .Elle permet par conséquent de se distraire, d’échapper à la réalité de rester dans l’enfance avec une part d’imaginaire mais c’est aussi un moyen de se construire, d’acquérir des connaissances, de se cultiver, une manière de penser d’être indépendant.
La liberté ayant deux sens une absence de contrainte et une autonomie, il convient de se demander par quels moyens la lecture va être l’instrument de cette liberté, quel est le pouvoir de cette liberté et comment le lecteur va percevoir, entrevoir cette liberté.
Pour répondre à ces questions, je verrai dans un premier temps la lecture en tant que moyen d’évasion, de plaisir puis l’apport du livre au lecteur par les connaissances : l’indépendance et enfin les limites du livre c'est-à-dire ne pas confondre le réel et la fiction.
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La lecture est un moyen d’évasion, elle permet à tout âge de se distraire. Les premiers livres des enfants sont les contes, à chaque âge son livre. C’est ce qu’explique Sartre dans l’extrait de son livre « les mots » : « ma mère se mit en quête d’ouvrages qui me rendissent à mon enfance...les petits livres rose...Les recueils mensuels de contes de fée ».L’enfant a travers ses livres va pouvoir vivre dans l’imaginaire de ses lectures et s’évader, Sartre dit que lorsqu’il ouvrait ses livres il oubliait tout. C’est aussi le cas de Jacques Vingras dans le livre l’enfant de Vallès qui après une punition lit le livre de Robinson Crusoé, il va oublier qu’il est enfermé plongé dans sa lecture qui lui permet une évasion imaginaire afin d’échapper à la réalité de sa punition. On pourrait aussi citer ici l’exemple d’Anne Franck qui enfermée dans une