Libre echange
I - Un libre-échange voulu. Le libre-échange a concerné en premier lieu les biens L'extension du libre-échange aux services
II - Des effets concrets réels, malgré la subsistance des pratiques protectionnistes
Le développement des échanges de biens et services
Un protectionnisme qui perdure
Malgré une certaine unanimité des théories quant aux bénéfices que peuvent tirer les pays d'une ouverture de leur économie à l'international le libre-échange, qui consiste à supprimer toute entrave aux échanges de biens et de services entre pays, ne correspond cependant pas à une tendance naturelle et il s'est heurté de tout temps à de nombreux obstacles. Ceux-ci proviennent de la nature de l'environnement (difficultés de communication routine des consommateurs) mais aussi de la volonté des gouvernants et des populations de se protéger contre une concurrence qui leur paraît plus dangereuse que bénéfique. Des obstacles seront alors dressés volontairement : droits de douane élevés, réglementations interdisant l'entrée de certains produits, quotas d'importations, aides des gouvernements à certaines activités moins rentables et vulnérables par rapport à la concurrence, normes techniques sévères, attribution préférentielle des marchés publics...
Les échanges internationaux contemporains s'inscrivent dans cette perspective, c'est-à-dire une réelle avancée du libre-échange, mais la subsistance de comportements protectionnistes dans certains secteurs d'activité.
I - Un libre-échange voulu. 1. Le libre-échange a concerné en premier lieu les biens
Un rappel des justifications théoriques du libre-échange semble s'imposer pour traiter le sujet.
Au plan théorique, ce fut tout d'abord la théorie des avantages comparatifs qui mit en évidence l'intérêt que chaque pays a, à se spécialiser dans la production des biens lui conférant un avantage en