L'image de la femme dans les fleurs du mal
Il existe un éloge paradoxal entre ces deux champs lexicaux. Ainsi, le poète utilise l’oxymore « carcasse superbe » qui montre que pour le poète le cadavre est quelque chose d’extraordinaire, de beau. Aussi, il existe un parallélisme entre le mal et la mort et la sensualité et l’exotisme qui apparait à travers « les jambes en l’air, comme une femme lubrique, brûlante et suant les poisons » . Tout cela illustre la tendance du poète de trouver le beau dans le laid. Dans « Hymne à La Beauté », le poète ait recours à de nombreuses antithèses tout au long du poème pour évoquer la beauté de la femme …afficher plus de contenu…
En outre, la sensation du poète qu’il est enfermé dans une prison, qu’il n’est pas libre, cela est clair à travers la comparaison de la terre à une prison : « quand la terre est changée en un cachot humide, Quand la pluie étalant ses immenses traînées, D’une vaste prison imite les barreaux » . Au contraire, quand le poète est avec la femme il décrit une image tout à fait contraire à celle qu’il décrit quand il se trouve dans un état du spleen. Dans le poème « L’Invitation au Voyage »[footnoteRef:20], Baudelaire invite la femme à un voyage en utilisant le champ lexical de l’espoir, du mouvement et de la lumière, cela est illustré à travers l’utilisation des expressions et termes suivants