Limites de la croissance économique
Ces limites sont de plusieurs ordres :
1. limites environnementales bien sur ; pollutions multiples, épuisement des ressources naturelles fossiles et des ressources de pêche, déclin de la biodiversité, modifications climatiques, destruction des paysages. Ces phénomènes sont très connus, je vous renvoie au travail sur documents pour apprécier l’importance de l’empreinte écologique de la croissance…
A ces limites environnementales, sûrement les plus inquiétantes, il faut cependant ajouter d’autres limites.
2. Risques biologiques : accident nucléaire… (que l’on occulte souvent), mais aussi, contaminations (vache folle, sang contaminé, pesticides dans l’alimentation, OGM ??).
3. Limites sociales, la recherche de la productivité maximale contribuant incontestablement à l’exclusion de ceux dont le niveau de qualification et de productivité est jugé non-rentable… Ghettoïsation morcellement du territoire et délinquance pourrait en être la conséquence…
4. Limites humaines ensuite : certains auteurs insistent sur l’importance du stress et de la fatigue entraînée par cette course à la productivité ; les symptômes sont ici, les consommations de psychotropes, de drogues, d’alcool, mais aussi le nombre de suicides…
=> Pour toutes ces raisons, faut-il remettre en cause la croissance ?
- Le modèle actuel de croissance (modèle productiviste) est contesté depuis les années 70 avec le rapport Meadows : « halte à la croissance »… Depuis, les choses ne se sont pas améliorées, d’autant plus que les pays émergents ont amorcé un rattrapage à marche forcé.
A la suite des travaux de Nicolas Georgescu-Roegnen, certains vont même jusqu’à prôner la « décroissance », en faisant valoir que la croissance est source d’une déperdition, en énergie en travail, et en matière) au final, pour cet auteur, la production consomme plus d’intrants qu’elle ne produit d’extrants (voir publication d’une synthèses sur le site des élèves de