Limites de l'insertion dans le commerce international
- Sur 20 sujets donnés au bac depuis 2001, le terme croissance revient 4 fois. Il faut remonter à 1997 pour rencontrer le terme développement (« Quelles relations peut-on établir entre fécondité et développement dans les PVD »). Or le terme développement est très proche du mot croissance, souvent confondu avec lui, y compris dans la conception officielle du « développement durable ». Pourtant développement et croissance ne sont pas durables sur une planète aux ressources finies et en voie de dilapidation.
- L’insertion dans le commerce international sous-entend que nous sommes dans le cadre de l’OMC, le libre-échange est généralisé et protégé, le protectionnisme paraît une tare. Cette expression sous-entend aussi qu’il s’agit des PVD, pays dit en développement. Faut-il que les PVD, en « retard » par rapport à la norme occidentale (cf. les étapes de la croissance économique de Rostow) imitent un modèle qui est en train de faire faillite, celui de la société thermo-industrielle (pic énergétique, réchauffement climatique, endettement des PDEM…) ?
- Limites de cette relation : le terme relation pourrait être ambigu, s’agit-il d’une simple corrélation, d’une relation de cause à effet, et dans quel sens ? Mais ici le sujet est clair, le commerce est la cause, le développement la conséquence. Le terme « limites » nous incite à faire un plan du type « c’est nécessaire, mais pas suffisant ».
- choix du plan : nous ne sommes pas d’accord avec l’intitulé de ce sujet qui est idéologiquement orienté. L’échange international a été le facteur principal de l’aggravation des conditions de vie dans le Tiers-monde, nous n’aurions pas grand chose à dire dans une première partie intitulée « l’insertion dans le commerce peut favoriser… ». C’est pourquoi nous aurions choisi le premier sujet, sur la