Limites du marché
( Documents :
1) J.M. SERVET, ; « Du troc au réseau. Les marchés dans l’histoire », Sciences Humaines, Hors série n°3, Novembre 1993.
2) J.M. LALLEMENT, « La construction sociale de l’échange », Sciences Humaines, Hors série n°3, Novembre 1993.
3) P. ROSANVALLON, Le libéralisme économique, éditions du Seuil (extraits).
4) K. POLANYI, La grande transformation, Gallimard (extraits).
5) R. GUESNERIE, « Des marchés au marché », in L’économie de marché, Flammarion.
6) D. CLERC, « Le marché n’a jamais été toute l’économie », Alternatives économiques, Hors-série n°67, Janvier 2006.
7) G. VINDT, « Le mythe de l’économie libérée », Alternatives économiques, Hors-Série n°67, Janvier 2006.
( Quelques pistes de réflexion :
1) Pourquoi ne peut-on pas assimiler échanges et marché ?
2) En quoi le marché tel qu’il est vu par l’analyse économique est-il réducteur ? Le marché vous semble-t-il apte à traduire l’ensemble des relations économiques et sociales entre les hommes ?
3) Certains auteurs pensent que le marché n’est pas une création spontanée mais une construction institutionnelle. Expliquez.
4) Les théories de la régulation distinguent plusieurs formes de régulation. Lesquelles ?
5) K. POLANYI a montré qu’on ne pouvait dissocier l’étude du marché de l’analyse des relations sociales et des institutions. Expliquez.
6) Quels sont les différents types de marchés selon R. GUESNERIE ? Quelles ressemblances présentent-ils ? Qu’est-ce qu’une économie de marché ?
7) Pourquoi le marché a-t-il besoin de règles, d’institutions pour l’encadrer ? Vous illustrerez vos propos par des exemples.
Texte 6 : Le marché n'a jamais été toute l'économie
par Denis Clerc
Les relations non marchandes étaient hégé-moniques dans les sociétés traditionnelles. Et elles demeurent essentielles dans les économies d'aujourd'hui.
On l'a presque oublié : il y a encore deux siècles,