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L’inconscient permet-il autant que la definition de définir l’homme ?

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L’inconscient permet-il autant que la cse de définir l’hommeL’inconscient permet-il autant que la cse de définir l’homme? (plan) Définir l’homme demeure un des grands objectifs de la pensée depuis l’Antiquité. L’homme est à lui-même un mystère, parfois lumineux, parfois obscur. Donner une définition de l’homme (ce que nous sommes) et des hommes (qui nous sommes) relève donc d’un projet intellectuel millénaire. Ce projet est conscient et se nomme anthropologie. Il résumera au XVIIIème …afficher plus de contenu…

Conformément à la nature contre intuitive de la science moderne, Freud nous révèlerait paradoxalement que ce n’est pas la cse qui nous permet de connaître l’essence humaine, mais que c’est ce que nous connaissons le moins bien et le moins directement, l’inconscient. L’inconscient permet-il autant que la cse de définir l’homme? Nous verrons d’abord quels sont les arguments classiques qui permettent de définir l’homme par sa cse et de renvoyer l’inc dans la sphère de l’insignifiance. Présentant l’inc. Freudien, nous tenterons de montrer quels sont les arguments subtils de la psychanalyse afin de renverser la définition de l’homme et de faire de la vie psychique une réalité fondamentalement inconsciente. Enfin, nous devrons réaliser que malgré la pertinence des arguments freudiens, la cse demeure la seule faculté …afficher plus de contenu…

Nulle autre créature ne s’étonne d’exister et ne s’interroge sur ce qu’elle doit faire. Or s’étonner (Aristote) ce n’est pas seulement réaliser que l’on ignore, c’est aussi réaliser que l’on s’ignore soi-même. La cse est donc à l’origine de notre étonnement, puis de notre doute, puis des formes infiniment variées de réponses que nous avons fournies, au cours des siècles, à cette interrogation. Car l’ensemble des productions culturelles peuvent être considérées comme des réponses à la question : qui sommes-nous? Que l’on pense à l’ensemble des productions artistiques, aux traditions religieuses, aux façons de considérer le corps, à chaque fois c’est une interrogation sur l’homme qui y est

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