Linge
Le linge, qui a été au contact du patient, est un vecteur potentiel d’infections nosocomiales. En effet, de par sa large utilisation et sa capacité à fixer des bactéries, le linge est à considérer comme un réservoir de germes de toute nature. Dans un contexte où l’hôpital doit démontrer la qualité des processus qu’il met en œuvre, l’hygiène du circuit du linge doit faire l’objet d’une maîtrise permanente et contribuer ainsi à la vigilance nécessaire à la prévention du risque nosocomial.
Définitions des notions de propre, sale et souillé en milieu hospitalier.
• PROPRE: non contaminé
• SALE: qui a été en contact avec un patient
• SOUILLE: qui présente des salissures visibles à l’œil nu
I) LES DOMAINE D’APPLICATION
Les domaines d’application qui suivent s’adressent à tout textile utilisé dans les établissements: — le linge plat (drap, alèze) — le linge provenant du bloc opératoire — les vêtements de travail (blouse) — le linge dit “délicat” (layettes, textiles particuliers…) en EHPAD — les vêtements des patients de long séjour; — les textiles utilisés pour l’entretien ménager; — les textiles de fenêtre, de séparation de lits…; — la literie (matelas, oreillers, couettes, couvertures…).
Que le linge soit la propriété de l’établissement ou non (linge loué), les critères de qualité relatifs au traitement sont les mêmes.
: II) L’ARTICLE
La circulaire DGS-VS n °17 du 19 avril 1995, relative à la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé publics ou privés participant au service public, réaffirme les missions du CLIN « qui doit être consulté pour tout projet d’organisation des circuits »
Les 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales (CLIN
1999)
* recommandation n°43-5: contrôle de la qualité de l’environnement : air, eau, surface, linge, alimentation. * recommandation n°50: l’hygiène générale de