Littérature française
Littérature courtoise
Les œuvres courtoises expriment l'idéal chevaleresque, mais elles contiennent une nouvelle valeur : le service amoureux. L'appellation « courtoise » vient du mot « court » qui, en ancien français, désignait la cour seigneuriale. La cour imaginaire du roi Arthur dans les romans de la Table Ronde devient l'idéal des cours réelles : les habitudes raffinées et les beaux usages s'y imposent comme règle. La fidélité à une Dame, l'art de bien parler et chanter, la politesse, la générosité s'opposent, d'une part, aux manières grossières des guerriers et, d'autre part, deviennent signe de reconnaissance de la classe aristocratique. Aussi, les aristocrates, commencent-ils à s'orienter vers une littérature plus attentive au cœur et à l'esprit.
Littérature bourgeoise
L’histoire littéraire distingue sous le nom de littérature bourgeoise ou satirique des œuvres moralisantes, comiques ou satiriques, qui avaient la préférence du public populaire et bourgeois. Il s’agit en général de courts récits qui dénoncent des abus. Ils parodient les romans courtois, ou bien représentent la vie des bourgeois et des paysans. Les œuvres les plus renommées de cette littérature sont Le roman de Renart et les fabliaux. Mais on peut citer aussi les proverbes, les recueils de bonnes manières, les arts d'aimer, les arts de mourir où les recommandations se mêlent à des anecdotes quelquefois croustillantes. Toutes ces œuvres s'adressent au public pour rappeler une exigence morale ou religieuse traditionnelle, pour dénoncer une faute, une erreur, un