Litterature
a. Les bases de la révolution industrielle
Au XVIIIe siècle, la Grande-Bretagne connaît une révolution agricole qui lui permet de mieux nourrir sa population, qui, moins nécessaire dans les campagnes, va se diriger dans les villes où l'industrie réclame de la main-d'œuvre (exode rural).
De nouveaux secteurs se développent alors, comme la métallurgie (fer, fonte), le textile, les mines. En effet, le Royaume-Uni qui manque de matière première (en particulier de bois) va encourager la mise en valeur des mines de charbon des « pays noirs » (Galles, Nord-Est de l'Angleterre).
Des innovations techniques sont mises au point, comme la machine à vapeur (Papin puis Watt) qui, en fournissant une énergie régulière et puissante, permet la création du chemin de fer (Stephenson) pour relier les mines et les centres de transformation. Les manufactures sont le nouveau cadre d'une production qui s'appuie sur les machines et sur une classe sociale qui apparaît alors : les ouvriers.
b. Le « décollage » économique de l'Europe de l'Ouest
L'Europe de l'Ouest vit alors de manière inégale la transition d'une économie rurale vers une économie industrielle. A côté des « pays noirs » (Nord et Est de la France, Ruhr, Belgique) qui connaissent la révolution industrielle, la majorité des régions restent agricoles. Cependant, le développement économique profite à tous : les agriculteurs qui dégagent des surplus peuvent exporter grâce aux transports nouveaux (révolution des canaux et des chemins de fer) ou investir par le biais des banques. Les échanges se développent grâce au libéralisme et au libre-échange.
2. Une deuxième révolution industrielle (à partir des années 1870)
a. De nouveaux secteurs tirent la croissance
Les innovations techniques encouragent le développement de nouveaux secteurs, comme la sidérurgie (acier), la chimie (Bayer invente l'aspirine en 1899), l'aviation et l'automobile (moteur à