Littérature et société
Je me nomme Jacques Deslandres et j'ai 28ans.
Chaque jour, je porte un justaucorps, une culotte courte et ma longue veste préférée qui est ajustée et ornée de galons.
Je me vêtis aussi d'une chemise que je porte parfois avec un jabot blanc selon mon humeur.
Mes chaussures sont plates et noires pour finir ma tenue.
Pour ce qui est de ma coiffure, je porte des ailes de pigeon, ce sont des rouleaux de cheveux qui couvrent les oreilles.
Avant de devenir un homme reconnu dans mon métier, mes costumes étaient faits en laine et en coton ce qui est beaucoup moins cher mais maintenant que je peux me le permettre j'achète des vêtements faits de soies, de brocarts et de velours qui proviennent d'artisans de la ville.
Il m'arrive de mettre des postiches blancs poudrés avec une boucle de cheveux près du visage et une queue.
Je travaille en tant que maître artisan ébéniste.
C'est à dire que je travaille de mes mains. Je suis un travailleur indépendant.
J'occupe dans mon atelier plusieurs compagnons et apprentis comme Enguerrand, un compagnon très civil qui est à mes cotés depuis 1 an maintenant. Tous, vivent dans ma maison.
Je suis également commerçant, je me suis enrichi grâce à mon sens de l'épargne et à la faveur de la hausse des prix.
Au niveau de mon travail, je m'appuie sur les règlements traditionnels des corporations, pour limiter le nombre des ateliers concurrents et empêcher les compagnons de s'établir.
Je redoute en quelques sortes la concurrence des nouveaux produits industriels... Je ne suis guère favorable à la liberté économique.
Il y a peu, je me suis fait remarqué par un noble fortuné qui m'a fait connaître auprès de ses amis, depuis je réalise des meubles pour la Cour. En général ils me demandent des panneaux encadrés de baguettes de bronze ou encore des commodes demi-lunes et des petites tables de chevet fermant par des lamelles coulissantes. Je gagne plutôt