Analyse- Je vis, je meurs; je me brûle et me noie Je vis je meurs est un des poèmes les plus célèbres de Louise Labé. Le poème a été publié dans son œuvre « Élégies et sonnets » entre les années 1545 et 1555. C’est un sonnet à forme fixe qui est composé de 2 quatrains et de 2 tercets. La construction de ce poème et très détaillé. Nous voyons une rime d’ABBA dans les premières deux strophes et ensuite CDC dans la troisième et CDD dans la quatrième. Cela veut dire qu’il n’y a que 4 rimes différents ; « oie », « ure », « ère » et « eur ».
En analysant ce poème, nous pouvons la diviser en deux grandes parties. La première sera comprise des vers 1 à 9, qui sera les deux quatrains. Dans l’ensemble la locutrice nous ouvres à ressentir ce qu’elle ressent dans son cœur et dans ses émotions. La deuxième partie est sera comprise des vers 9 à 14, qui correspondent aux 2 tercets. C’est ici que nous voyons alors l’unité du thème principale du poème.
Dans le premier quatrain, le locuteur nous introduit au texte avec une répétition du titre dans premier vers. Nous voyons dès le début que la locutrice est en train de subir quelque chose qui la fait sentir mal alaise, comme avoir extrêmement chaud en endurant une froidure. Ici l’utilisation des adjective dans ce vers met en évidence non seulement l’importance de ses sentiments, mais les effets qu’elles causent sur sa vie. Comme interlocuteur, nous avons tout de suite beaucoup de pitié pour elle.
Le deuxième quatrain nous présente de nombreux effets physiques que subit la locutrice. La strophe commence avec le connecteur «Tout à coup », qui nous avise qu’il y a eu une certaine continuité entre ces deux premières strophes. Ici la locutrice nous crée une image qui nous montre un entassement d’actions et d’épithètes, comme par exemple dans le premier vers « Tout à un coup je ris et je larmoie ». La deuxième strophe nous suggère aussi qu’il y a une possibilité de revoir deux adjectifs contrasté pendant tout le