Louise labé
« Je vis, je meurs » a été publié en 1595, il est le poème le plus célèbre de Louise Labé. C’est le 8 ème sonnet de son recueil « Elégies et sonnets ». Dans ce poème elle nous fait par de son amour, ce qu’on va analysait.
Dans un premier temps nous verrons le thème de l’amour, ensuite nous entamerons les désordres amoureux puis nous finirons par le pouvoir de l’amour.
I. Le thème de l’amour.
a) Une structure en énigme.
Dans ce poème, il y a deux quatrains qui se composent de deux rimes embrassées (ABBA – ABBA). Ils parlent de ce qu’elle ressent, de ce qu’elle éprouve en passant d’un extrême à l’autre (vivre, mourir – brûler, noyer) tant que sur le plan des émotions que sur celui des sentiments. On peut remarquer qu’ils exposent les symptômes d’un mal inquiétant qui met sa santé en péril : « je vis, je meurs ».
On peut remarquer des états contradictoires et simultanés : On s’interroge sur la nature du mal. Le vers 9 du premier tercet répond aux quatrains : Il parle de l’Amour.
On peut apercevoir que le mot Amour dans le vers 9 est mis en valeur grâce à une majuscule qui le personnifie. Il est aussi mis en valeur par le hiatus (2 sons voyelles à la suite nécessitant une pause), ceci insiste sur le rôle dominateur de l’amour en général.
b) L’amour dans les sonorités du poème.
Il y a seulement quatre rimes différentes dans ce sonnet : « oie » ; « ure » ; « ère »