Louise labé
Louise Labé (p627).
Louise Labé: XVIe siècle. Poétesse de la Renaissance Lyonnaise surnommée « la belle cordière ». Elle parle le latin, et des langues modernes. Education exceptionnelle. Fille de bourgeois. Elle a fait de l’équitation (mal vu à l’époque pour une femme), de l’escrime, elle participera après s’être travesti à un siège militaire et participera également à des tournois. Sa réputation en souffrira car elle sera critiquée par ses détracteurs. Elle entretiendra de nombreuses liaisons après son mariage, notamment avec le poète O. De Magny.
Ses œuvres:
- Un recueil de sonnets 1555 (p 496) qui comporte 24 sonnets
- Un dialogue en prose qui fait s’exprimer Folie et Amour
- 3 élégies (p 633), poèmes d’origine latine qui expriment le deuil, le chagrin.
Une figure Lyonnaise: A coté de l’école de la pléiade à Paris (Ronsard, Du Bellay), il y à l’école lyonnaise. Lyon est un carrefour intellectuel, culturel et commercial. Le sonnet à d’abord été découvert à Lyon avant de l’être à Paris. Le cercle des poètes écrivant des sonnets à été influencé par Pétrarque. A Lyon, le rôle des femmes est notamment dans les salons (Pernette du Guillet).
L’influence Italienne: Particulièrement dans le recueil de sonnets, le 1er est d’ailleurs écrit en Italien comme si elle rendait hommage au maître.
Des thèmes lui sont empruntés :
- Amour vécu dans la douleur
- Langage savant
- Allusion mythologique,
- Métaphore de la blessure du combat
- Le regard de l’autre qui peut blesser le cœur
- L’amour idéalisé
L’amour peut également être mit en lien avec : la nature (été= amour ; hiver = solitude), l’animal blessé (chevreuil, oiseau = mal mené en amour). La femme idéalisée, mise sur un piédestal (cheveux d’or, teint de Lys, lèvres de Roses) (cf Du Bellay L’olive). La figure de l’antithèse, figure favorite du pétrarquisme, l’amour fait passer par des sentiments contradictoires, en amour on est de feu ou de glace, quand on aime c’est tout ou rien, on déteste à la