Louise Weiss
Louise Weiss, née en 1893 à Arras et morte le 26 mai 1983 à Magny-les-Hameaux1, est une journaliste, écrivaine, féministe et femme politique française.
Elle s'engage comme infirmière pendant la guerre dans un hôpital pour soldats à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord) où sa famille s'était réfugiée.
Femme de convictions et marquée par l'horreur du premier conflit mondial, elle cherche à rapprocher la France et l'Allemagne. Elle fonde et dirige notamment la revue L'Europe nouvelle entre 1920 et 1934. Elle fait partie de l'entourage d'Aristide Briand, qu'elle a rencontré à Genève, lorsque celui-ci obtient l'adhésion de l'Allemagne à la Société des Nations. Elle quitte L'Europe Nouvelle suite à l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne qui marque l'échec de son projet européen et à cause des dissensions au sein de l'équipe de la revue, certains souhaitant encore une coopération avec l'Allemagne.
Elle va alors s'engager dans le combat féministe et devenir militante pour le vote des Françaises, elle se présente aux élections législatives de 1936 dans le 5e arrondissement de Paris et mène des actions spectaculaires destinées à attirer l'attention de la presse. Elle fonde l'association "La Femme nouvelle" qui comptera plusieurs dizaines de milliers d'adhérentes.
En 1939, elle est nommée secrétaire générale du Comité chargé d'accueillir les réfugiés d'Allemagne et d'Europe Centrale. Lors de l'invasion allemande, elle fuit à New York ne revenant qu'en 1941. Après avoir brièvement soutenu Pétain, elle rentre dans la résistance dans le réseau Patriam Recuperare mais y jouant un rôle sans doute moins actif qu'elle l'a déclaré par la suite.
1936 : les membres de l'association « La femme nouvelle » lâchent des ballons rouges, lestés de tracts, dans le stade de la finale de la Coupe de France de football.
1er juin 1936 : elles distribuent aux députés des myosotis, fleur qui signifie symboliquement « Ne m'oubliez pas ».
2 juin 1936 : elles offrent aux