lune
Dans la nuit obscure
Silencieux je rêve
Des formes si pures
Au loin se relèvent
Des breloques noires
Ornent ce crystal
Rayonnant le soir
Sur un piédestal
Je veux te saisir
Du haut de mon toit
Crier mon désir
Par dessus les toits
Qu’as-tu à me dire
Immensité sage ?
De ton beau sourire
Comprend mon message
Honneurs
A l'emprunté des soleils
Parcouru sous les étoiles
D'un rêve au cents toiles
Ephémère aux milles beautés
D'un miroir aux fêlures dorés
Aux temps parcouru
Aux peurs vaincus
A la pluie de l'amertume
Recouvrant de sa mélancolie
Le pâle rayon de la vie
Aux belles coutumes...
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de ces informations sont données directement par le narrateur, d’autres apparaissent dans le dialogue entre Chanteau et Véronique.
On apprend peu de choses en revanche à propos du cadre de
Pierre et Jean
: la scène se passe en mer, sans que soient données plus de précisions. On en sait peu à propos des personnages
:
M. Roland, qui se prénomme Gérôme, est marié et a deux fils, Pierre et Jean, qui sont certai
-
nement les personnages principaux. La famille semble appartenir à la bourgeoisie
: les époux se vouvoient.
3.
L’incipit du
Rouge et le Noir ne donne pas d’indices sur l’action à venir. De même, il est difficile de deviner ce qui va se passer à la suite de l’incipit de Pierre et Jean. En revanche, Zola crée un effet d’attente
: il pourrait être arrivé un malheur à madame Chanteau. L’arrivée de Pauline
Quenu peut aussi annoncer un changement dans la vie de cette famille.
4.
L’incipit de
Pierre et Jean est statique
: aucun événement ne vient perturber la situation initiale. Celui de
La Joie de vivre est dynamique
: les informations nous sont délivrées par les actions et les paroles des personnages. Enfin, l’incipit du
Rouge et le Noir est progres
-
sif, puisqu’il est composé selon une technique de rapprochement
: chaque paragraphe nous approche de plus en plus du personnage dont il sera question.