Luxe
|Analyse du sujet à la loupe | |
|Le luxe : | |
|On peut qualifier de luxe tout ce qui dépasse le strict nécessaire, voir la précision de Mandeville sur ce point . | |
|Le luxe recouvre tout ce que l’on juge superflu et inutile. (cf. l’expression « C’est du luxe ! ») | |
|Mais le sens usuel signifie le faste et le raffinement dans les manières de vivre (art de la table, toilette | |
|élégante, décor somptueux) | |
Le luxe s’acquiert et s’entretient par de grandes dépenses, ce qui lui valut d’être soit vanté soit vilipendé par les penseurs politiques. Voltaire y voit le soutien essentiel de l’économie ; Rousseau un principe d’exploitation du petit peuple et le ressort de toutes les perversions, car le luxe est fait pour être admiré, il éblouit.
La débauche d’ornements servant souvent d’écrin à la débauche des sens, les sermons religieux qualifièrent de luxure l’abandon déréglé aux plaisirs sexuels et la tint pour un péché capital s’opposant aux vertus de pureté et de chasteté.
Le Robert historique rappelle que le terme latin « Luxus » a d’abord signifié « le fait de pousser de travers » et par suite le « fait de pousser avec excès » : on parle ainsi d’une forêt luxuriante. « Luxuria » a été appliquée aux animaux et aux hommes avec l’idée de fougue, d’ardeur excessive. Ce pan de signification intéressa particulièrement G. Bataille. Voir L’Erotisme
L’attrait :
C’est l’attirance de quelqu’un pour quelque chose qui, par sa nature propre, suscite le désir : l’attrait est ressort de séduction.