Ma belle mère
Comme c’est amusant ! J’ai déjà oublié votre prénom !
Quelques surnoms douteux me reviennent, comme « Zorg », « Tentacules » ou encore « la chose », mais impossible de remettre la main sur le prénom que vous ont donné vos parents, pour autant que vous en ayez eu et que vous soyez donc humaine.
Ceci étant, l’objet de cette ultime correspondance était simplement de vous dire adieu, et de vous confirmer le retour chez vous de votre fille, Françoise.
Comme vous le savez, et d’ailleurs sans doute depuis plus longtemps que moi, mafemmesebarre.com.
J’espère sans y croire que vous mettrez autant d’énergie à l’aider à reconstruire sa vie que ce que vous en avez consacré au démontage de notre couple. En attendant que notre divorce soit prononcé, vous pourrez vous pavaner dans notre maison, territoire nouvellement conquis sur lequel vous allez fièrement défiler comme d’autres l’ont fait il y a plus de 60 ans sur les Champs Elysées. J’espère à ce propos que vous connaîtrez la même fin qu’eux…
Je ne résiste pas à l’envie de vous dire que vous resterez à jamais pour moi le contre-exemple d’une mère, le contre exemple d’une épouse et le contre exemple d’une grand-mère. Un succès total !
Et pourtant, comme dans toute expérience, même loupée, il y a du positif et je vous remercie de m’avoir si bien montré l’hypocrisie des faibles, la faiblesse des lâches, et la lâcheté des imbéciles. Pour cette raison je ne vous hais pas. D’autant moins que je vous crois sincèrement assez con pour être quelque part flattée par le simple fait de susciter de la haine.
Mais revenons à nos moutons : vous avez vampirisé notre vie et l’emprise psychologique castratrice que vous exercez sur votre entourage a fait son office.
Votre bien aimable époux que vous avez depuis longtemps émasculé n’ayant jamais pu reprendre le contrôle du manche, vous avez logiquement pensé pouvoir étendre votre minable dictature à mon foyer.
Comme je vous l’ai dit, quitte à