Ma bohème arthur rimbaud
(> le vagabondage permet le rêve) Ce premier mouvement s’achève sur le vers 5 qui fait écho aux vers 1 et 2 puisque Rimbaud montre, à nouveau, son dénuement. Les deux adjectifs : « unique » et « large » révèlent, une fois de plus, la pauvreté du poète. Toutefois, comme nous venons de le montrer, l’errance offre à Rimbaud une liberté tant physique que poétique. II/ Une liberté poétique totale (v 6 à 14)A/ La comparaison avec le Petit-Poucet (v 6 à 7) Nous allons étudier, dans ce deuxième mouvement, les libertés poétiques – et donc la modernité – que Rimbaud s’octroie. S’il s’était permis quelques audaces dans le premier mouvement, nous allons voir que ces dernières se multiplient dans la suite du sonnet. Le vers 6 s’ouvre sur une …afficher plus de contenu…
Nous pouvons noter un écho entre le vers 7 et le vers 12 : « Des rimes » / « Où, rimant ». Une fois encore, Rimbaud s’amuse avec les règles de l’alexandrin puisqu’il place la césure après la première syllabe : « Où // rimant au milieu des ombres fantastiques » Il indique comment naît l’inspiration poétique et l’ adjectif : « fantastiques » nous ouvre un monde vaste et imaginaire. Il montre aussi que l’objet le plus banal devient, dans son esprit, une chose merveilleuse. Lorsqu’il use, en effet, d’une comparaison , au vers 12, entre les élastiques abîmées de ses souliers et les cordes de la lyre, il en appelle à son statut de poète, au mythe d’Orphée. Pourtant, il rappelle que l’errance est synonyme de créativité grâce à