Macroéconomie et politique économique
Cours 1 du 13 septembre

L’ETAT agit via sa politique économique sur le SYSTEME ECONOMIQUE qui engendre un écart entre objectifs et réalisations, ce qui entraine un certain nombre de rétroactions de l’ETAT.
L’ETAT se donne une représentation du SYSTEME ECONOMIQUE. L’ETAT va avoir à sa disposition un certain nombre de Données et d’Instruments. Certaines variables sont accessoires, les autres vont être les objectifs.
Y est le vecteur qui représente les objectifs (Y1) et les variables accessoires (Y2).
X est le vecteur des instruments (X1) et des données (X2).
M est le modèle de l’économie.
D’où (Y1 Y2) = M (X1 X2)
M = (a b c d)
Y1 = a X1 + b X2
Y2 = c X1 + d X2
Soit de manière décisionnelle (avec objectifs), soit de manière prévisionnelle (utilisation des données et des instruments).
S’il y a plus d’instruments que d’objectifs, il faudra faire des choix. C’est le cas également dans l’ordre inverse (plus d’objectifs que d’instruments).
Selon TIMBERGEN, une politique est parfaitement déterminée si elle a autant d’instruments que d’objectifs. ARROW s’est posé la question : Si l’on suppose que tous les individus sont rationnels et qu’ils votent, est-ce que le vote collectif sera rationnel ?
Le résultat est que l’on ne peut pas en être sûr.
La souveraineté des citoyens, c'est-à-dire que l’on ne doit pas imposer une préférence. Absence de dictature de l’individu.
Il n’existe pas de constitution qui garantissent le choix collectifs.

1. Les approches individualistes
Ce sont celles qui se sont le plus diffusées. Les auteurs WORDHAUS, FREY, SCHNEIDER et WAGNER se distinguent les uns des autres en intégrant des modèles différents. WORDHAUS considère que le gouvernement veut maximiser ses chances de réélection en agissant sur les variables macroéconomiques. L’augmentation de l’inflation et du chômage affaiblissent la popularité du gouvernement, alors que la hausse du taux de croissance par tête à un effet positif sur la popularité.
Les