Madama bovary commentaire

770 mots 4 pages
On peut maintenant se demander comment et pourquoi Flaubert s'intéresse à ce personnage sans séduction ni prestige. On verra que le portrait est construit sur une progression du point de vue narratif, et que le registre pathétique s'accompagne d'une critique sociale à peine dissimulée.

La première phrase au passé simple permet de mettre en évidence l'évènement important « Alors on vit s'avancer » l.1, la présence du locuteur est rendue sensible par l'emploi du pronom indéfini « on », qui fait en quelques sortes assister Gustave Flaubert au « Comice agricole » auquel la « vieille femme » participe. L'auteur décrit ensuite la servante sous la forme d'un portrait construit sur une progression du point de vue narratif. La troisième personne met en évidence une focalisation externe de Flaubert. Il décrit d'abord son aspect extérieur en utilisant des termes à connotation méliorative montrant à quoi se réduit exclusivement la vie d'une servante de ferme; « ses pauvres vêtements », l.2, il parle ensuite plus précisément « de grosses galoches de bois », d'un « grand tablier bleu », et « d'un béguin sans bordures », l.3 et 4. Puis l'auteur évoque ses porpres pensées, faisant évoluer la focalisation jusqu'à présent externe en focalisation omnisciente. Il décrit son physique d'après lui, usé par le travail; d'abord son visage « maigre », « plus plissé de rides qu'une pomme de reinette flétrie », l.4 et 5, avant de s'attarder longuement sur ses mains « encroûtées, éraillées, durcies », « sales », l.7 et 8, celles-ci étant visiblement « l'humble témoignage de tant de souffrances subies » l.10, dans le passé. Il finit ensuite par aborder son comportement et sa psychologie en évidence le fait quelle ne semble pas se sentir à sa place ; « une rigidité monacale », « c'était la première fois », l.13. Elle a l'air « effarouchée », « ne sachant s'il fallait s'avancer ou s'enfuir ».

La représentation pathétique de cette femme fait naître l'émotion chez le lecteur qui est prit

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