Madame bovary (la mort d'emma)
Le réalisme est un mouvement littéraire ayant pris naissance au XIX° siècle, avec des auteurs qui ont pour but de faire la peinture du monde extérieur de façon objective, pour rejeter toutes les formes d’idéalisation de la réalité. Gustave Flaubert, écrivain français du XIX° siècle, qui a vécut de 1821 à 1880, fait partie des auteurs les plus remarquables de ce mouvement. C’est son exigence de style, son désir de faire vrai, de chercher le réalisme, qui lui vaut ce titre. En outre son exigence allait même jusqu'à mettre à l’épreuve le rythme de ses phrases dans ce qu’il appelait son « gueuloir ». C’est ainsi que la plupart de ses œuvres prirent en général plus de cinq années à être rédigées. Son œuvre Madame Bovary en est un exemple : il en a commencé le projet en 1851 pour qu’il soit publié six ans plus tard en 1857, sans compter qu’il ne fût pas satisfait de son travail une fois publié et en repris certaines parties. On ne peut pas dire que ce soit la première œuvre de Flaubert : il avait déjà beaucoup écrit sans publier… Quand Madame Bovary paru, Flaubert fut poursuivi en justice pour immoralité. Ce qui n’empêcha pas le roman d’obtenir un très grand succès. L’œuvre est divisée en trois parties, elles-mêmes divisées en chapitres. Sous-titré mœurs de province, ce roman éponyme raconte la vie d’une jeune femme, Emma, mariée à un médecin médiocre, qui tente d’échapper à la platitude de sa vie, à l’ennui de sa province, à ses mœurs. L’extrait dont il est question se situe vers la fin du roman, au chapitre 8 de la troisième partie. Avant de parler du texte lui-même, intéressons nous au contexte. Emma Bovary, a contracté de nombreuses dettes, suite à l’aventure avec son amant Léon, et à cause du marchand Lheureux. Elle fait donc des dépenses toujours plus importantes pour des futilités. Dans le besoin d’argent, elle va alors voir Rodolphe, un autre de ses amants. C’est en partie ce personnage hypocrite, vivant dans le luxe et n’ayant pas d’argent à