Malaussène
Daniel Pennac… Toute une histoire, tout un monde. Les mots de Pennac pour moi ont pris la forme de Kamo, du professeur Crastaing (quel professeur terrible…). Pennac a toujours été un écrivain qui m’a attiré, mais je n’avais pas le souvenir d’avoir côtoyé la famille Malaussène… Je me suis laissé convaincre par une amie et j’ai repris la route avec Pennac.
Au bonheur des ogres est le premier roman sur la série des Mallaussène, La fée carabine suivra très bientôt. L’écriture de Daniel Pennac donne envie d’aimer la littérature, les mots, les virgules et les parenthèses.
Petit exemple des phrases Made In Pennac :
“Pourquoi la “réalité” s’oppose-t-elle à tous mes projets ? Pourquoi la vie me contrecarre-t-elle ? C’est la question que je me pose, debout au chevet de Louna dans la clinique piaillante et fleurie, l’œil posé sur Laurent qui serre ma sœur dans ses bras “mon amour chéri, mon amour chéri” puis qui s’aplatit le museau contre l’aquarium aseptique, conçu pour protéger les enfants contre la voracité des pères, et qui beugle :
-J’ai trois Louna, trois Louna, Ben ! J’en avais une, j’en ai trois !
(Ce ne sera pas pour le prix d’une, crois-moi !)”
Benjamin Mallaussène est l’ainé d’une famille nombreuse : la mère, vit sa vie sans s’occuper de ses nombreux enfants qu’elle a laissé à la charge du grand frère. Les petites sœurs et les petits frères admirent leur frère, son courage pour faire vivre cette famille. Il travaille dans un grand magasin, au contrôle technique, cependant, comme il le