Malbouffe
Claude Grignon
Au ours de la semaine, les lieux dans lesquels les étudiants prennent leurs repas et les modes d'alimentation qu'ils adoptent sont fort variables.
C'est à domicile, qu'il s'agisse du logement personnel de l'étudiant ou de celui des parents, que les étudiants prennent le plus souvent au moins un repas, le midi comme le soir.
Le midi, lorsque les étudiants prennent leurs repas en dehors de leur domicile ou de celui de leurs parents, c'est le plus souvent dans des structures de restauration collective, dans un cadre scolire ou de travail, qu'il déjeunent.
La proportion d'étudiants qui logent chez leurs parents ou dans leur famille diminue régulièrement et fortement à mesure que les étudiants avancent en âge et dans leurs études.
Le mondes étudiant est pluriel , distribué en sous population différencié par le type et le site d'étude , l'origine sociale, et scolaire mais aussi et parfois surtout l'âge et l'avancement dans le cursus. La vie étudiante est une transition étroitement liée à un processus d'émancipation économique et résidentielle à l'égard de la tutelle familiale.
Les ressources ne sont donc pas les mêmes pour un étudiant en phase de devenir un professionnel à la fin de son cycle d'étude et un étudiant en début de cursus souvent hébergé et pris en charge par les parents.
Les étudiants de premier cycle non boursiers et résidant au domicile familial ont fréquemment un budget qui se rapproche plus de l'argent de poche, tout le reste est souvent pris en charge directement par les parents ou plutôt géré par eux.
La comparaison est effectué entre trois niveaux: celui des ressources directes et régulières celui des dépenses courantes payées pour l'étudiant, par lui même ou par ses parents , au cours d'un mois d'étude celui des indicateurs de niveau de vie et de confort
Au premier niveau, celui des ressources directes et régulières, les boursiers apparaissent presque deux fois plus « riches »