Mallarmebrisemarine
Etude de texte
Eléments de biographie : (1842-1898)
Un des poètes maudits
Activité poétique : mode privilégié de création littéraire mais pas différente des autres formes.
« Le monde est fait pour aboutir à un beau livre »
Existence ordinaire, il n’a vécu qu’une aventure intérieure. Professeur d’anglais (Tournon ; Besançon ; Avignon ; Paris en 1871). Sa destinée littéraire se fait en 22 et 27 ans. Surtout intellectuelle, il évoque une angoisse physique, un vertige d’inaccessible absolu.
1864 : tragédie Hérodiade
1865 : Le faune, monologue dramatique et 1ère version de l’après midi d’un faune
1873 : Toast funèbre (hommage à T. Gautier). Premier poème « hermétique ». Premier « tombeau ». Acquiert la notoriété.
Il rédige un magazine féminin La dernière mode à lui seul et adapte des livres d’anglais pour les classes (activités lucratives)
Il est le chef de file discret du mouvement symboliste.
1880 : les réceptions du mardi, Rue de Rome commencent. Il collabore à des revues, signe des préfaces, répond à des enquêtes, se livre à des mondanités. Il appartient à une tradition précieuse.
La jeune génération qui l’entoure se compose de Louÿs, Valéry, Gide, Claudel, Schwab... Il a l’estime de Zola, Huysmans, l’amitié de Verlaine, Villiers de l’Isle Adam, Mirbeau, Banville, Manet, Redon, Whistler, Degas.
C’est un wagnérien militant, assidu aux concerts.
Debussy compose le Prélude… en 1891.
Il passe ses derniers étés à Valvins (Fontainebleau)
1887 : Poésies (revu en 1898)
1893 : Vers et prose (florilège)
1897 : Divagation
1897 : Un coup de dé jamais n’abolira le hasard
1920 : Vers de circonstance
1925 : Igitur
Introduction
Personnage d’une grande discrétion, dont la vie n’a rien eu d’aventureux, Mallarmé n’en est pas moins un écrivain qui a su mener sa recherche esthétique jusqu’au vertige d’un inaccessible absolu. Chef de file du mouvement symboliste, son travail se distingue par une grande rigueur où, selon sa volonté, rien n’est laissé au