Manon lescaut, étude du livre
Le roman au XVIIIème siècle Le roman gagne sa reconnaissance au XVIIIème siècle : essor de popularité. Néanmoins, jusqu'alors, malgré sa popularité auprès du public, il reste considéré comme un genre frivole, chargé d'invraisemblance (par opposition au théâtre), suspecté d'immoralité (pas conforme à la morale religieuse). Au cours du XVIIIème siècle, il devient genre littéraire majeur, on constate qu'on a une production massive. Ainsi, la plupart des grands auteurs d'époque vont s'essayer au genre romanesque. Mais, quand l'Abbé Prévost écrit Manon Lescaut en 1731, le roman est encore méprisé, à tel point que peu d'œuvres littéraires osent afficher leur appellation de roman. Le roman revêt différentes formes: des nouvelles des histoires des compilations de lettres des mémoires des confessions (semblables aux mémoires sauf qu'on raconte tout, même les fautes des récits de voyages des contes (souvent philosophique)
Toutes ces formes littéraires sont une « recherche » pour dégager une nouvelle forme : le roman.
La multiplicité des formes romanesques : à partie de 1730, on assiste à un essor extraordinaire du roman, celui à la première personne (ainsi on a un sentiment de réalité). Ils vont privilégier l'analyse et l'expression naturelle du développement : romans, mémoires ou récit mémorial. Ex: Manon Lescaut de l'Abbé Prévost; La vie de Marianne et Le paysan parvenu de Marivaux. En parallèle, on trouve des romans épistolaires. Ex: La nouvelle Héloïse de Rousseau; Les liaisons dangereuses de Laclos. Puis, le genre autobiographique: Les confessions de J. J. Rousseau. Les romans à la troisième personne existent aussi. Les best-sellers du XVIIIeme siècle: Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre; Le diable boiteux de Lesage. On voit aussi l'essor philosophique : Zadig et Candide de Voltaire.
Genèse de l'oeuvre