Manon lescaut, lecture analytique
La liaison avec l’ensemble est donc assurée.Le narrateur 1 ( le marquis de Renoncour ) lance le récit sur environ quatre pages, puis laisse la parole à DG, qui devient maître de son récit et narrateur 2.Le narrateur 1 précise qu’il est le transcripteur neutre d’un récit oral qu’il écrit aussitôt entendu pour être le plus exact possible.La 1ère partie du récit s’achève lorsque le narrateur 1 propose une pause au narrateur 2 dont on apprend qu’il a parlé une heure. Cette partie se clôt donc pour garder la vraisemblance du caractère oral.La sde partie est plus brève. DG écourte la fin car trop douloureux. « Pardonnez, si j’achève en peu de mots un récit qui me tue ».La fin est doublement ouverte : la mort du père libère le fils des soucis d’argent, mais le lecteur ne sait pas ce qu’a décidé le frère aîné ; le narrateur 1 n’intervient pas pour clore …afficher plus de contenu…
Mystère de Manon. Ne se rend pas compte de la souffrance qu’elle cause à DG. Est-elle une comédienne née, jouant à merveille l’ingénuité et la naïveté ? Mais rire naturel et pleurs qui évoquent un caractère plus libre qu’hypocrite. M est cruelle, mais elle l’est sans le vouloir, parce qu’elle n’évolue pas dans la même sphère morale que DG, et que sa condition précaire, entre le couvent et la prostitution, ne lui permet pas l’accès à la zone de grands sentiments.Le mystère de Manon s’explique par le point de vue de DG. Voir Ellipses p.Des Grieux : Pas de description physique, mais on sait par Manon qu’il est « aimable » et qu’il a des cheveux « fort beaux ». Aristocrate désargenté mais fier de sa naissance ( grands sentiments, désintéressement vis-à-vis des choses matérielles, et mépris pour les gens de peu