Marché de la chaussure
1. Le commerce mondial en 2005: faits saillants
Après avoir atteint un niveau inégalé depuis 30 ans en 2004, la croissance de l'économie mondiale a décéléré en 2005, principalement du fait du ralentissement de l'activité économique en Europe, aux États-Unis et sur un certain nombre de marchés émergents (par exemple la République de Corée, le Taipei chinois et le Brésil). Si le Japon a confirmé son redressement économique, la croissance de son PIB est restée modérée (2,6 pour cent). La croissance économique plus faible des économies développées a contrasté avec le dynamisme de la croissance en Afrique, au Moyen-Orient et dans la Communauté d'États indépendants en 2005, où elle a dépassé 5 pour cent. Dans les pays en développement d'Asie, la Chine et l'Inde, les économies les plus peuplées, ont enregistré encore cette année des taux de croissance exceptionnels, compris entre 8 et 10 pour cent. En Amérique du Sud et Amérique centrale, la croissance du PIB moins élevée au Brésil a tranché avec une croissance forte, de l'ordre de 6,5 pour cent, pour les autres pays de la région. Le repli de l'activité économique à l'échelle mondiale a entraîné une décélération de l'expansion du commerce mondial des marchandises et des services. Le volume des exportations de marchandises a augmenté de 6 pour cent, à un rythme sensiblement plus rapide que la production mondiale de marchandises. La production du secteur manufacturier a continué de croître plus rapidement que celle des secteurs minier et agricole, et pour chaque secteur les échanges ont continué de croître davantage que la production. Les ratios commerce/PIB ne sont qu'un indice approximatif de la mondialisation, mais qui toutefois illustrent bien le fait que le degré d'ouverture a continué d'augmenter dans toutes les régions du monde en 2005. La forte augmentation des prix des combustibles en 2005 s'est traduite par un fort