Marchés internationaux de capitaux
1 – La comptabilisation dans la balance des paiements
Les flux de capitaux sont enregistrés dans le compte financier. Il retrace les mouvements de capitaux entre résidents et non-résidents.
Dans le compte financier, on distingue les flux financiers et les avoirs en réserve.
Les flux financiers comprennent : - les investissements directs : opérations financières qui ont pour objectif le contrôle d’entreprises (création, rachat de firme ou prise de participation à hauteur d’au moins 10% du capital social de l’entreprise étrangère). Un investissement direct étranger (IDE) se situe dans une logique économique. Exemple : la construction d’une usine de montage Toyota en France est un flux d’IDE entrant pour la France et un flux d’IDE sortant pour le japon. - les investissements en portefeuille : achats de titres financiers (actions, obligations) à l’étranger en vue d’obtenir un rendement plus élevé. Il s’agit d’une logique purement financière. - les autres investissements : crédits commerciaux accordés lors d’exportations et les prêts accordés par le secteur bancaire.
Les avoirs en réserve représentent les variations des réserves de change de la Banque centrale (or, devises, créances sur le FMI).
Les flux financiers sont devenus prépondérants par rapport aux flux réels.
2 – Le développement des flux de capitaux
Au cours des années 1960-1970, l’essentiel des capitaux transite des pays développés vers les pays en développement. Puis, à la suite des deux chocs pétroliers (1973 et 1979), les excédents des pays exportateurs de pétrole financent les pays en développement non exportateurs de pétrole ainsi que les pays industrialisés. Enfin, la crise de la dette des pays en développement en 1982 suivie par les crises financières des années 1990 (dans les pays asiatiques en 1997-1998, brésilienne en 1999, Argentine en 2001) font que les capitaux se dirigent vers