Mariage de Figaro
Commentaire du texte de Beaumarchais, Mariage de figaro
(Jean-Baptiste Masclef)
Beaumarchais, de son vrai nom Caron, surnommé l’insolent dans le film de Molinaro, écrivit
Le mariage de Figaro au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières. Avec cette comédie, il a réussi à exprimer son opinion sur la société de son époque tout en créant une comédie acclamée par le peuple. Avec cette suite du Barbier de Séville, Beaumarchais fait une biographie de lui-même à travers Figaro qui a, parait-il, amené la Révolution Française par ses revendications. L’extrait à analyser comporte les scènes 16 à 19 de l’acte II. Le comte Almaviva revenant au château plus tôt que prévu à cause de Figaro pense découvrir sa femme avec Chérubin mais Suzanne réussit à prendre la place du jeune page et avec la comtesse, humilient le comte. Ces scènes sont caractérisées par l’affrontement homme contre femme où les femmes finissent par gagner, il est donc intéressant de se demander comment, avec ces scènes, Beaumarchais réussit à faire une satire de la noblesse masculine tout en faisant l’éloge des femmes. Pour le savoir il faut d’abord observer la satire faite de la noblesse masculine puis observer ensuite le contraste qu’il provoque avec l’éloge des femmes malgré la condition féminine de l’époque.
Tout d’abord, intéressons-nous au portrait clairement satirique fait du comte lors de ces scènes. On peut observer à la scène 16 un rapport dominant-dominé entre le comte et la comtesse, la comtesse « se jette à genoux, les bras élevés » nous indique la didascalie tandis que le comte est
« furieux »et insulte sa femme « indigne épouse ». Mais ce rapport de force s’inverse lors des scènes suivantes et marque l’humiliation du comte, la didascalie « assurant son ton par degrés » montre l’ascendant que prend la comtesse aidée par Suzanne « Madame n’avait qu’à vous laisser appeler les gens ». Le comte, humilié, avoue sa défaite « tu as raison, et c’est à moi de m’humilier… pardon, je