Mariageforce
2 mars 2014
Y a-t-il autant de mariage forcé en Suisse qu’ailleurs ?
Une étude a été réalisée pour la première fois par l’université de Neuchâtel, indiquant que ces deux dernières années, plus de 300 femmes ont étés contrainte à se marier.
Le tiers de ces victimes sont des jeunes femmes âgées de 13 à 18 ans. Elles viennent de milieux modestes et sont contraintes par leur famille à se marier dans leur pays d’origine avec un mari qui aura été choisi par les parents. En refusant, elles courent le risque de se faire rejeter par leur communauté et leur famille, déshonorée.
Jacqueline Thibault, présidente de la fondation « SURGIR » qui travaille sur les crimes d’honneur, les mariages forcés et précoces, dit que La justice n´est que peu armée pour lutter contre le phénomène. Cette fondation donne la définition suivante : « est victime d'un mariage forcé, tout individu marié contre sa volonté suite à des contraintes d'ordre physique ou psychologique ».
Le Conseil fédéral tente depuis janvier 2013, d’empêcher le développement des mariages forcés en Suisse en mettant en place un programme d’une durée de cinq ans qui soutient la coopération entre les écoles, les professionnels et les services de consultation et comble les lacunes dans le domaine de la prévention, du conseil, de la protection et de la formation. Deux millions de francs seront entièrement consacrés à cette démarche.
Depuis juin dernier, une loi a été votée au Parlement qui condamne, à cinq ans de prison, quiconque pratiquerait le mariage forcé.
Est-ce que les tentatives du Conseil fédéral diminueront réellement le taux de mariages forcés ?
Selon moi, cette initiative est encore trop peu visibles. Les informations données par l’Etats aux enseignants sont certainement très claires mais en temps qu’élève, je trouve que cette information ne nous parvient pas de façon systématique. Dans les cours de communication d’entreprise, on apprend que pour qu’un message soir perçu, il faut