Marie-curie
Elle obtient en 1903 le prix Nobel de physique avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel, pour ses travaux sur la radioactivité. En 1911, elle obtient son second Prix Nobel, cette fois-ci en chimie, pour ses travaux sur le polonium et le radium. Elle est la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel[1]. Elle est également la première femme lauréate en 1903, avec son mari, de la Médaille Davy pour ses travaux sur le radium[2].
-------------------------------------------------
Étudiante à la Faculté des sciences de Paris
En novembre 1891, elle part pour Paris, où elle a été acceptée pour y suivre des études en sciences physiques et en mathématiques à la faculté des sciences. Elle suit les cours des mathématiciens Paul Painlevé, Paul Appell et des physiciens Léon Brillouin et Gabriel Lippmann. Deux ans plus tard, en juillet 1893, elle obtient sa licence ès-sciences physiques, en étant première de sa promotion, et un an plus tard sa licence ès-sciences mathématiques, en étant seconde. Elle rejoint ensuite le Laboratoire des recherches physiques de Gabriel Lippmann.
Au printemps 1894, elle rencontre Pierre Curie, qu’elle épouse à Sceaux, le 26 juillet 1895. En 1896, elle est reçue première à l’agrégation de physique. Le 12 septembre 1897, elle donne naissance à sa première fille, Irène.
-------------------------------------------------
Doctorat à l'École de physique et de chimie [modifier]
Maison natale de Marie Curie à Varsovie.
En décembre 1897, elle commence à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris des travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium, découverts par Henri Becquerel et à ce moment-là encore appelés rayons uraniques car on les croyait spécifiques à cet élément[3]. En utilisant les techniques mises au