marquise de sévigné
Sommaire [masquer] 1 Origines et famille 1.1 Quelques membres de la proche famille 2 Œuvres 2.1 Le cadre intellectuel des Lettres de Madame de Sévigné 2.2 Religion 3 Dans la culture 3.1 Représentations cinématographiques 4 Notes et références 5 Voir aussi 5.1 Bibliographie 5.2 Articles connexes 5.3 Liens externes
Origines et famille Déjà orpheline de père en 1627 à un an, son père, Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, ayant été tué au siège de La Rochelle, elle perd en 1633 sa mère, Marie de Coulanges, née en 1603. Marie de Rabutin-Chantal vit néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d’abord chez son grand-père, Philippe de Coulanges, puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné de celui-ci, Philippe de Coulanges. Un autre oncle, l'abbé Christophe de Coulanges, dit « le bien bon », sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens. Une solide éducation, guidée en partie par l'oncle Christophe, lui vaut une connaissance parfaite de l’italien, assez bonne du latin. En 1644, elle épouse Henri de Sévigné (1623-1651), de vieille et bonne noblesse bretonne1. Selon Roger Duchêne, les Sévigné n'ont pas de titre nobiliaire français, mais ont fini par sacrifier à l'usage en se faisant appeler barons2. Henri est le premier à se faire appeler marquis3. En l'épousant, Marie devient donc marquise « par approximation bien plus que par usurpation4 ». Elle est veuve à vingt-cinq ans, en 1651, quand son époux est tué lors d’un duel contre François Amanieu, seigneur d'Ambleville, chevalier d'Albret, pour les beaux yeux de Mme de Gondran, sa maîtresse. Son époux est inhumé dans l'église du couvent des Filles de la Visitation Sainte-Marie, rue Saint-Antoine à Paris, de nos jours Temple du Marais. Elle en a un fils,