De nos jours, les progrès techniques en médecine sont tels qu’un couple désireux d’avoir un enfant n’est plus obligé de passer par un rapport sexuel; fait qui aurait été impensable il y a à peine quelques années. Ces progrès sont souvent utilisés dans le cadre d’un couple qui ne peut avoir d’enfant. Mais ces techniques soulèvent aussi grand nombre de polémiques.
Ainsi quel prix l’être humain est­il prêt à payer pour avoir un enfant? Nous présenterons donc trois différentes techniques de procréation assistée. Tout d’abord la fécondation in vitro (
FIV
), la gestation pour autrui (
GPA
) et enfin le diagnostic pré­implantatoire
(
DPI
).

La
FIV
(fécondation in vitro
) est créée dans les années 1970. Le principe de base est très simple (document 1) et peut­être décliné en
FIVETE
(avec transfert d’embryon) ou selon deux formules. La première est l
’IAD,
c’est à dire l’insémination artificielle avec sperme d'un donneur ou sinon l’
IAC
, l’insémination artificielle avec sperme du conjoint. Récemment, la FIV a fait une grande avancée: pour éviter des maladies telles que le diabète, on peut aujourd’hui faire des FIV à partir de trois codes génétiques différents pour éviter des maladies héréditaires. Mais la pratique de la FIV a ses limites : alors que certains pensent que l’embryon peut être considéré comme un humain à part entière, la congélation d’embryons ainsi que leur potentielle destruction suite à un abandon du projet familial met en relief la question de la dignité humaine. De même, plusieurs remettent en question les chances de réussite faibles de la pratique (environ 25%). Le diagnostic pré­implantatoire (
DPI
) consiste en une sélection d’embryons parmi plusieurs afin de choisir ceux qui ne portent pas de maladies génétiques. Or, cette pratique est de plus en plus controversée, étant pour plusieurs source d’eugénisme. En effet, alors que le DPI était utilisé pour diagnostiquer «les