Max weber l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme
Cette œuvre est parue en deux parties entre 1904 et 1905. Elle est considérée comme l’œuvre principale de Max Weber et surtout comme une des œuvres fondatrices de la sociologie moderne. Lors du XIXème et du début du XXème siècle, les sociétés occidentales industrielles apparaissent et déstabilisent la société traditionnelle basée sur la religion. Frappé par le poids des sectes protestantes face au capitalisme lors de ses voyages aux Etats-Unis, Weber décide donc d’établir une relation entre le protestantisme et le capitalisme qu’il expose dans son œuvre L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Max Weber est un sociologue allemand né en 1864 et décédé en 1920. Il est l’un des fondateurs de la sociologie moderne et est le fondateur de la sociologie compréhensive qui se traduit par l’individualisme méthodologique. C'est-à-dire qu’il explique les actes sociaux par les actions subjectives des individus. Son courant de pensée est opposé à Durkheim. Pour lui l’individu prime sur le collectif, le collectif n’étant qu’un ensemble d’acteurs individuels. Face à l’avènement de la société moderne, Weber concentre ses recherches sur la rationalisation des activités sociales, c'est-à-dire une hausse des comportements rationnels en finalité, ainsi que le rôle de la religion face au capitalisme. Parmi ses principales œuvres évoquant ces évolutions sociales, on peut citer Le savant et le politique (1919), Economie et société qui paraitra après sa mort (1922) ainsi que l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1904-1905) dont nous allons étudier un passage. Dans cette œuvre, Weber met donc en valeur la naissance du capitalisme qui, selon lui, prend racine dans la religion protestante. Cette dernière implique en effet une vie austère vouée à la gloire de Dieu pour pouvoir obtenir une vie accomplie. Cette vie austère se nomme l’ascétisme. L’ascétisme est donc opposé à la