Melancholia
L’antithèse au vers 5 « de l’aube au soir » montre bien le fait que les enfants ne sortent jamais de leur travail, donc ne voit jamais la lumière du jour, mais également au vers 11 avec la répétition de l’adverbe jamais, « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » insiste sur le fait que ces enfants n’ont pas de vie d’enfants de leur âge puisqu’ils sont toujours au travail et ils ne jouent pas alors que le fait de jouer est l’activité normale d’un enfant. Donc on peut dire qu’ils sont privés de leur enfance.
Puis quand il y a une personnification des machines avec des animaux dangereux, féroces au vers 7 « sous les dents d’une machine ». Et il y a une insistance sur la peur des enfants, face à d’horribles machines, grâce à la métaphore filée au vers 8 « monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre ». Egalement, la gradation « prison », « bagne », « enfer » augmente le fait de la peur des enfants et du malaise du lecteur. ».
Aussi, on remarque un poème avec une multitude d’anaphores, vers 2 et 3, 4 et 5, 14 et 15, 24 et 25, 30 et 31, ce qui permet à l’auteur d’accentuer sur les points qui lui paraissent les plus importants.
On peut aussi dire, que l’auteur accuse l’évolution, le progrès lorsqu’il dit « le progrès dont on demande : Où va-t-il ? Que veut-il ? ». Il utilise d’une comparaison assez forte pour montrer que les adultes se servent des enfants pour leur propre travail « qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ».
Enfin, l’auteur essaye de montrer la souffrance physique et morale que les enfants peuvent endurer. Grâce au champ lexical de la maladie et de la fatigue « fièvre maigrit », « pâleur », « déjà bien las ». Avec le lieu peu propre où les enfants sont tout au long de la journée, on imagine bien qu’il y a toutes sortes de maladies qu’ils peuvent attrapés, ce qui accentue