Merton et l'optimisme
Il faut voir comment une hypothèse existe et comment elle peut être modifiée en tenant compte des erreurs. Plus un problème devient public, plus le nombre d’objecteur augmente. L’objecteur doit venir avec des faits. Cela doit être un vrai cas. Cela remet en cause l’universalisme. On avance vers des meilleurs propositions mais aucune ne peut prétendre être le vrai du vrai. Une vérité est quelque chose qui a dû affronter beaucoup …afficher plus de contenu…
En faisant ça l’auteur prend une position impérialiste : c’est en étant complètement illusionné qu’on finit par créer une sorte de prophétie autoréalisatrice. On croit en notre objectivité donc on arrive à faire de la science objective. Si notre travail est destiné à des scientifiques en concurrence avec nous ils vont devoir jouer selon les mêmes règles et ça va créer cet illusio. La particularité des sciences sociales est qu’on s’adresse à des gens qui vont se saisir de ce que l’on raconte, il y a un droit d’entrée plus faible. Selon les positions sociales que j’ai, je ferai une science sociale différente d’un autre, on n’a pas autant d’autonomie extérieure qu’avec les autres sciences. Pour sauver l’objectivité en sciences sociales, outre la prophétie autoréalisatrice, il faut objectiver les conditions de l’objectivité. Lorsque je vais faire ma science sociale je dois dire quelles sont mes positions sociales, d’où je viens. Il faut le dire de